Avec le procédé sténopique, j’interroge la véracité de la « transmission d’images » par les rayons lumineux qui entrent dans ma boîte noire et la fixent en un instant photographique sur la surface sensible. Les longs temps d’exposition souvent nécessaires avec ce procédé créent sur un visage vivant (donc en mouvement) surimpressions et flous.
A celui-ci, j’ai additionné un non-sens photographique en anamorphosant le rendu visuel avec l’utilisation de caches entre le sujet et le sténopé pour isoler, morceler, réduire le visage à quelques morceaux exposés aux rayons lumineux.
La représentativité du visage, reflet de l’identité en est ainsi doublement et fortement troublée. Si la visibilité du visage est empêchée, l’identité du sujet photographiée en serait-elle imputée pour autant ?
avril 2019 - Paris
Série de sténopés réalisé avec la boîte Sténop’Amy
(équivalence focale F :17mm - diaph f/235- diamètre sténopé percé à 0.30 mm)
Série exposée :
Toutes les textes et les photographies insérées sur ce site sont protégées par le code de la propriété intellectuelle et les lois du droit d'auteur. Tous droits réservés © Clarisse Clozier
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